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Cuillère de l’Empereur Napoléon Ier Martin-Guillaume BIENNAIS

Résultat 7 150 €

Service en vermeil de l’Empereur Napoléon Ier Martin-Guillaume BIENNAIS (1764-1843) Cuillère à café en vermeil, modèle au filet, gravée sur la spatule des Grandes Armes de l’Empereur Napoléon Ier sur fond amati dans un listel ovale, et sur la tranche du numéro 196. Paris 1809-1819. Orfèvre : Martin-Guillaume Biennais (1764-1843) son poinçon losangé B surmonté du singe violet. Poinçon premier titre (950/1 000) de Paris 1809-1819. Poinçon de garantie à tête de Minerve 1809-1819.

Longueur : 14,5 cm. Largueur du cuilleron : 3 cm. Poids : 31 g env. Légère usure des armoiries, déformations habituelles liées au poinçonnage sur la tige.


Provenance : -Service de table de l’Empereur Napoléon Ier, vraisemblablement service complété entre 1810- 1811 -Service de l’Empereur à Sainte-Hélène (1815-1821) -Entourage de Napoléon Ier, puis par descendance. -Collection privée. Œuvres en rapport : -Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, n°173 (adjugé 162.000 €). -Kâ-Mondo, 24 juin 2015, un couvert provenant du pillage de la Berline, n°147 (adjugé 31.000 €). - Osenat, 20 novembre 2016, un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, n° 372 (adjugé 26.250 €). -Osenat,19 novembre 2019, n° 170 (couvert de table provenant du pillage de la Berline) -Millon, Souvenirs historiques, 26 avril 2024, une petite cuillère en argent, une fourchette et un couteau (adjugés 15600€).


Historique : Martin-Guillaume BIENNAIS obtint dès 1802 l’exclusivité des fournitures destinées à la table du futur Empereur. Il réalise un service en vermeil ainsi qu’un service en argent, qui furent notamment complétés en 1810 et 1811. Chaque pièce porte un numéro d’inventaire gravé par Biennais en septembre 1812, notre cuillère, portant le numéro 196, provient de cet ensemble. Les cuillères à café du service d’argenterie restantes sont extrêmement rares, car il est établi que toute l’argenterie demeurée en France fut fondue au XIXe siècle par Napoléon III. Par conséquent, l’argenterie subsistante ne peut résulter que du pillage de la berline à Waterloo, laquelle fut ensuite repoinçonnée avec le poinçon de contrôle général autrichien, Saint Polten (1810-1822). Les couverts restants sont ceux que l’Empereur emporta en exil à Sainte-Hélène et qui furent ultérieurement distribués parmi ses proches comme notre exemplaire..

Vente OSENAT - Les Grands Siècles VERSAILLES 20 octobre 2024
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